En l’espace d’un an, Enzo Nilo est devenu le « next rider » à la mode. 17 ans, une bonne humeur à tout épreuve et un talent certain, Enzo est l’archétype du jeune prometteur. Il vient de remporter l’Award du Meilleur Rookie, c’était pour nous l’occasion d’en parler .
Il fait partie de la nouvelle génération de riders pyrénéens. Avec Victor De Le Rue, Pierre Rué et les plus jeunes Felix Cadiou, Laurent Duhalde etc… Enzo Nilo prouve que la relève pyrénéenne du snowboard est là, prête à prendre la suite des Coin Coin, Crépel etc…
La semaine dernière, à Grenoble, lors de la cérémonie des Awards de Snowboard Collective, Enzo a été décoré du prix du meilleur rookie de l’année. Une récompense dûe à son grand nombre de parutions cette année, dans les différents magazines et sites internet français.
Entre contests, shooting et images vidéos, Enzo Nilo n’arrête pas une seconde, avide de progression. Même si son niveau est déjà impressionnant et son style affirmé, il continue sans cesse ses efforts et porte haut les couleurs de Quiksilver, son partenaire depuis ses débuts…
Retrace-nous ton parcours…
J’ai commencé à rider à Tignes avec mon père, car quand j’étais petit, nous habitions là bas. J’avais tout juste 6 ans quand j’ai débuté le snowboard. Et j’ai tout de suite accroché ! Nous avons ensuite déménagé sur Biarritz et j’ai continué à rider dans les Pyrénées. Au club de Luz Ardiden notamment, quand j’étais plus jeune. Je suis rentré assez vite chez Quiksilver, à l’âge de 10 ans. Ils me filaient alors juste deux trois trucs, rien de bien sérieux, puis j’ai évolué au sein de la boîte jusqu’à obtenir un vrai contrat. C’est cool de rester si longtemps avec le même sponsor.
Que fais tu désormais ?
Je suis constamment sur la route ! Car j’essaie de bouger beaucoup dans les Alpes et à l’étranger pour profiter des bonnes conditions de neige. L’hiver dernier a été super chargé : O’Neill Evolution de Davos, Burton European Open, shootings, coupes de France, L.A Session des Arcs, Poney Session, l’Intercrew seulement, la course quoi !
J’ai aussi shooté un tout petit peu avec Harakiri, mais je me suis blessé, ce qui m’a obligé à prendre un peu de repos.
Surtout que je dois jongler aussi avec les études, à Biarritz, puisqu’il y a le bac à la fin de l’année… Heureusement, j’ai des emplois du temps aménagés pour pouvoir rider.
Quels sont tes projets pour l’hiver à venir ?
Quelques gros TTR, car c’est important pour se faire remarquer ainsi que vis-à-vis des sponsors. Mais j’aimerais aussi shooter davantage, en terme de photos comme de vidéo…
Lors des Awards, tu as crié « A Branler » le nom de ton crew, peux tu nous en dire plus ?
A la base de notre crew, il y a 4 fondateurs : Niels Shack, Maxence Tevelle, Felix Carlier et moi. Après on a aussi intégré 3 autres riders : Victor Daviet, Victor de Le Rue et Thomas Delfino. « A branler », c’est un mode de vie, ça veut dire qu’il faut prendre le côté fun des choses, s’amuser en ridant, sans se prendre au sérieux…
Sponsors : Quiksilver, Rossignol, Vans, Moskova, Pag neckwear crew, A branler Crew