Ca commence à être énervant ce temps doux, ensoleillé, cet été indien qui perdure et ne nous amène pas de neige. La météo désespère les skieurs : mais pourquoi l’hiver tarde t’il à arriver ? Pourquoi au lieu de la neige, c’est la douceur qui prédomine ?
Rappelons que 2015 figurera parmi les quatre années les plus chaudes jamais enregistrées en France ! Le week end du 19/20 décembre a même battu des records : 2,0°C relevés dimanche à l’Aiguille du Midi à 3845 m d’altitude ! Quel est le responsable de cette situation météorologique bloquée et qui perdure ? Selon les experts de Météo France, « c’est un anticyclone massif, solidement installé des régions méditerranéennes à l’Europe de l’Est. Les perturbations glissent les unes après les autres sur le nord-ouest de l’Europe, et cela a pour conséquence de maintenir le pays dans un flux de sud-ouest toujours très doux, avec de petits passages pluvieux et des nuages plus nombreux au Nord. »
Mais alors, quand cet anticyclone va t’il s’en aller et permettre enfin l’arrivée du froid et de la neige ? Pas avant le mois de janvier, à priori. Pour la suite, difficile d’en savoir plus.
Le phénomène El Nino, qui bat son plein en ce moment, perturbe le système climatique terrestre. Outre atlantique, la neige est belle et bien abondante en Californie : reste à espérer qu’elle finisse par arriver chez nous…
Cet hiver tardif est il un résultat du dérèglement climatique ? Indéniablement, le froid de l’hiver arrive plus tard aujourd’hui qu’au début du XXème siècle. L’hiver tend à se décaler, avec des mois de novembre et décembre plus doux, et, à l’inverse, une fin de hiver (mars, avril) plus rigoureuse qu’auparavant. En revanche, les experts s’accordent à dire que l’augmentation future de la température dans les Alpes sera sans doute moins prononcée qu’ailleurs dans le pays. Dans un rapport de Météo France, une estimation avant un réchauffement global moyen prévu dans les Alpes de + 1°. Si la neige se raréfiera peut être progressivement à basse altitude, à haute altitude l’évolution sera moins marquée, avec toujours une forte variabilité naturelle d’un hiver à l’autre, comme c’est le cas depuis toujours, il faut bien le rappeler.
Alors pour le moment…
