Si, comme les pro-riders, il vous venait l’envie de partir skier au bout du monde durant l’été, voici une mini série sur le ski dans l’hémisphère sud.
1er épisode : La Nouvelle Zélande !
Que ce soit pour les vacances ou la saison, voici quelques conseils pour partir skier en Nouvelle Zélande.
QUELLE EST LA MEILLEURE PÉRIODE POUR LE SKI EN NOUVELLE ZÉLANDE ?
Août et Septembre sont assurément les mois les plus propices pour le ski en Nouvelle Zélande, mais la plupart des stations ouvrent mi juin pour refermer début octobre.
OU SONT LES MEILLEURES STATIONS ?
C’est dans l’île du Sud que se trouvent les stations les plus intéressantes de Nouvelle Zélande, à l’exception du Mont Ruapehu, dans l’île du Nord. Célèbre montagne du Seigneur des Anneaux, le Mont Ruapehu abrite aussi deux « grands » domaines skiables (Whakapapa et Turoa). Les autres stations intéressantes se trouvent dans l’île du Sud entre Queenstown et Wanaka (Cardrona, Coronet Peak, The Remarkables, Treble Cone, etc). En revanche, sachez qu’il n’y a pas de station « ski aux pieds » comme chez nous. Il faut vivre en vallée et monter chaque jour en station, où l’on ne trouve aucun hébergement. Comptez entre 1/4 d’heure et 1 heure de route.
FREESTYLE OU FREERIDE ?
Les domaines skiables néo zélandais ne sont pas très développés : les plus grandes stations comme celle de Treble Cone ont moins de 10 remontées mécaniques ! Si Snowpark.NZ (qui avait largement contribué à la réputation de la Nouvelle Zélande comme lieu de training estival pour les freestylers) est désormais fermé, Cardrona a repris le flambeau de la destination phare du freestyle néo zélandais. Son park et son superpipe ne devraient pas vous décevoir.
Côté hors piste, le dénivelé est souvent faible, et les conditions de neige très changeantes, mais les vastes étendues permettent tout de même de bien s’amuser en freeride. Quand il y a de la neige, cela peut être fabuleux !
La meilleure option pour le freeride ? Les « club-fields » !
Ces « zones de ski » privées sont tenues par des familles : une ou deux remontées sommaires desservent quelques pistes mais aussi (et surtout) un terrain naturel très étendu, non préparé, non balisé : le paradis du backcountry ! Parmi les plus renommés on trouve Temple Basin, Mont Olympus, Ohau, Broken River etc…
Notez aussi que l’héliski est autorisé en Nouvelle Zélande. Une option un peu chère mais toujours incroyable !
ET LES FORFAITS ?
Les prix des forfaits varient (comme en France) selon les stations, mais il faut compter en moyenne entre 50 et 60€ pour une journée.
Si vous venez pour toute la saison d’hiver, il est possible d’acheter sur le site nzski.com des forfaits saison pour les stations de Remarkables ou Coronet Peak à moitié prix avant la mi avril (early bird rate) mais il faut pouvoir justifier d’un travail sur place.
Les pass saison des club fields sont beaucoup plus abordables que ceux des stations classiques.
SE DEPLACER
Pour venir en Nouvelle-Zélande, la compagnie aérienne Malaysia Airlines propose des tarifs assez intéressants. Air Asia, la compagnie low cost du coin, propose à nouveau des vols vers Auckland, là aussi à prix bas.
Pour se déplacer sur place, si vous restez plusieurs semaines, mieux vaut acheter un véhicule, que vous revendrez en fin de séjour. Les transactions se font facilement, via notamment des sites d’enchères sur internet comme Trademe, où il est possible de faire de bonnes affaires. Notez que les prix sont souvent plus intéressants dans les grandes villes.
SE LOGER
L’option Backpacker est la plus économique et la plus conviviale, sinon vous pouvez aussi opter pour Airbnb (plus chère) ! Si vous restez toute la saison, il existe énormément de colocations sur Wanaka et Queenstown, et c’est en général comme cela qu’on passe les meilleures saisons !
PASSER LA SAISON EN NOUVELLE ZELANDE
Il est relativement simple de trouver du travail sur place, donc pas de panique si vous ne savez pas quoi faire avant de partir ! Sachez qu’en Nouvelle Zélande, on paie son loyer toutes les semaines, mais on a également son salaire chaque semaine. La vie est aussi chère qu’en France mais les salaires sont plus bas.