Le mot qui décrirait le mieux Maxence ? Surdoué. Il débute le ski assez tard, commence le télémark dans la foulée et devient une référence en la matière deux ans plus tard. Du télémark freestyle, il passe ensuite au speed riding, et côtoie rapidement les meilleurs européens. Il filme désormais pour une vidéo en 3D, aux côtés de François Bon, Thibault Duchosal et Jérôme Baud. Rencontre .

Salut Maxence, décris nous ton parcours…
Je considère mon parcours comme atypique, et je crois que c’est ce qui le caractérise le mieux. Je n’ai pas commencé le ski à 3 ans, mais plutôt à 20 ! Je suis donc rentré en formation professionnelle de BE Ski sans avoir trop pratiqué, ce qui m’a sans doute rendu plus malléable et donc plus réceptif. Je me suis aussi beaucoup entraîné, bien plus que les autres ; Et ça a ensuite été pareil pour le télémark. Quand j’ai commencé, j’ai tout de suite été à fond et très motivé pour progresser. Beaucoup de rencontres ont façonné mon parcours. Pour le télémark, c’est William Duron qui m’a initié (ex membre de l’équipe de France) et pour le freestyle puis ensuite le speed riding, c’est Jérôme Baud qui m’a inspiré. Et aujourd’hui, je continue à apprendre beaucoup en speed grâce à François Bon.

Qu’est ce qui t’a plu dans le télémark ?
La liberté de mouvement. C’est une discipline à part entière, une toute autre technique, avec d’autres possibilités et contraintes. C’est une autre approche, avec des sensations différentes. C’est un outil aussi très bien adapté au ride hors piste, car sur neige douce, on a besoin d’être doux avec la neige, et en télémark on a une souplesse plus importante, avec des appuis très étalés !

Parle nous de ton approche du speed riding…
Le parapente speed riding, c’est la possibilité de voler sur le sol, chose nouvelle, car auparavant, on pouvait glisser ou voler, alors que désormais on vole sur la neige. Cela nous permet d’exploiter le terrain puissance 10 : la montagne et l’espace aérien deviennent des volumes dans lesquels on évolue. Tout est réuni dans le speed : la glisse, le pilotage, le vol… J’aime associer les deux, je fais donc du speed… en télémark !

Tes projets de l’hiver ?
Je veux avant tout me perfectionner encore et toujours, en télémark mais aussi en speed riding. J’ai également un projet de film de speed en 3D avec François Bon et Jérôme Baud qui me prend beaucoup de temps.

Un petit mot pour la fin ?
Merci à mes sponsors pour leur soutien, qui me permet d’avancer dans mes projets (Zag, Uvex, Crispi, Picture) ainsi qu’aux partenaires du film, Les Arcs, Gin, et Picture.