Alors que Old Man Army sort en série ultra limitée une deck customisée par Steve Caballero, on en profite pour revenir sur la vie arty de la légende du skate .
Il faut bien l’avouer, Steve Caballero est sûrement plus connu pour sa carrière de skater que d’artiste. A 12 ans, Steve monte pour la première fois sur une planche de skate. 2 ans plus tard, il se retrouve amateur chez Powell, puis passe pro peu de temps après, 2 ans encore environ. C’est le début d’une légende. Steve fait alors partie des meilleurs skaters mondiaux, repousse les limites, invente et donne son nom au « Cab » ou « Caballerial », ce qui permet aux minots d’aujourd’hui de ne pas l’oublier. Mais ce n’est pas ce qui nous occupe aujourd’hui, et vous devez connaître ses faits d’armes par cœur !
A l’école, Steve Caballero n’était pas du genre à écouter, mais plutôt à dessiner. Il prend par la suite des cours d’art, puis se met à la peinture acrylique. Car Steve adore explorer de nouveaux supports, et de nouvelles façons de s’exprimer.
Ce n’est donc pas une reconversion après une vie de skater bien remplie, mais plutôt une continuité, et d’ailleurs, Steve, 43 ans, continue à skater. Une source d’inspiration pour son art, un mode de vie, et un talent encore très présent.
Hormis les quelques démos et contests auxquels il participe toujours, Steve passe aujourd’hui une grande partie de son temps à créer, et destine une grande partie de ses œuvres au milieu du skate. Il signe des séries de decks pour Powell, son sponsor de toujours, mais aussi des designs de shoes pour Vans par exemple. Son talent artistique devient de plus en plus médiatique, et de nombreuses marques s’arrachent ses dessins. Il y a quelque temps, Rossignol lui a d’ailleurs confié le design de ses fats, le S6, puis le S7. Hormis ces collaborations, Steve expose aussi dans des galeries, organise des shows avec ses œuvres et ses photos, une autre facette de son art.
Il fait notamment partie des artistes SpaceJunk, la galerie d’art de la boardculture présente à Bayonne, Lyon, Grenoble et Bourg Saint Maurice.
Côté support, il a la particularité de travailler énormément sur le bois (plus que sur la toile) à la bombe ou à la peinture acrylique, la plupart du temps. Ses dessins représentent surtout des animaux style comics, des voitures et des personnages. Il collectionne les figurines et les voitures Hot Rod, ce qui l’inspire dans ses réalisations. Mais Steve n’est pas du genre à suivre des styles bien établis. Pour autant, il avoue apprécier le travail d’artistes du milieu skate comme Court Johnson, Pushead et Jimbo Phillips ( Santa Cruz). Et plus largement celui de Dirty Donnie, Coop, Alan Forbes, Jeremy Fish, Andy Howell ou encore de Shepard Fairey.
Récemment, Old Man Army lui a demandé de réaliser la déco d’une deck qui sort en série ultra limitée. On parle de 100 modèles dans le monde, dont 20 en Europe. Une deck collector que tous les passionnés risquent de s’arracher ! Car posséder une œuvre de Steve, c’est comme toucher du doigt la légende !