L’hiver dernier, Atomic et Chris Benchetler fêtaient les 10 ans d’une paire de lattes devenue légendaire, l’Atomic Bent Chetler. Né en 1986 en Californie, le skieur professionnel Chris Benchetler organise sa vie autour du ski tout en gardant du temps pour surfer, faire de l’escalade et voyager. Artiste amateur, il fait parler sa créativité et son style dans la peuf et dans les airs, mais aussi sur le papier lorsqu’il imagine l’habillage de ses pro-modèles. Pour célébrer cette décennie de collaboration avec le californien, la marque nous avait concocté un joli court-métrage rétrospectif. 6 minutes pendant lesquelles Chris passe en revue les 9 premières éditions de son ski signature, avant de nous régaler avec du gros freestyle backcountry aux commandes de la 10ème version de son joujou.
Avant de vous présenter la version 2019 – 2020, voilà un petit historique de ce ski d’exception. Parce que 120 mm de largeur au patin et encore plus en spatules, c’est bien pour flotter dans la peuf et en plus, ça laisse de la place pour faire de jolis dessins.
Le Bent Chetler, dix années d’évolution technique et de concepts graphiques en tout genre
Le Bent Chetler débarque en 2009, en fer de lance de la section freestyle des skis Atomic. Un gros ski fat de 123 mm au patin, avec un noyau bois très quali dans une construction sandwich, du cambre sous les fixations et du rocker aux extrémités. D’emblée, l’idée est d’avoir un maximum de flottaison, de dynamisme et de jouabilité dans la pow-pow. Le graphisme, dessiné de la main de Chris, nous fait voyager au Japon. On retrouve ainsi un personnage de manga, une carte stylisée du métro de Tokyo et une réinterprétation de la célébrissime estampe de Katsushika Hokusai, « La Grande Vague de Kanagawa ». Le Bent Chetler est bien accueilli, puisqu’il est reconduit l’année suivante, reconstruit à l’identique et redécoré par Chris.
Hiver 2011, le Bent Chetler se rhabille et subit quelques modifications techniques selon les volontés du maître d’ouvrage, Chris Benchetler. Le noyau bois est reconstruit et gagne en rigidité sur l’arrière du ski. Les réceptions sont un peu plus douces et on gagne en stabilité dans les grosses courbes en poudreuse. L’évolution technique se poursuit en 2012 et en 2013, avec un renfort en carbone sur le tail pour encore plus de confort à la réception, d’amorti à haute vitesse et d’explosivité au décollage. Toujours plus loin, toujours plus haut.
Toujours en recherche d’amélioration, Atomic et Chris Benchetler débarquent en 2014 avec 3 mm de moins au patin et une nouvelle technologie nommée HRZN Tech. Ce nouveau design ajoute 10 % de surface au nose et au tail. Les performances du ski en matière de stabilité, de flottaison et d’agilité augmentent encore d’un cran !
Hiver 2016. La construction est légèrement allégée pour gagner 90 grammes. Rien de révolutionnaire, mais faire autant avec moins, ça s’appelle gagner en efficacité. La bête ne pèse plus que 2 100 grammes (par latte, en taille 185 cm).
En 2018, Atomic fait un petit frère au Bent Chetler, un deuxième ski en 100 mm au patin. Plus passe-partout, il permet aux freeskieurs de skier en station et de profiter quelles que soient les conditions. Le 100 s’habille de noir, tandis que le 120 revêt son manteau blanc, tout en sobriété.
Bent Chetler 2019 – 2020, 11 ans d’existence et pas une ride !
Si l’univers de la peinture sur ski avait son Louvre, les Bent Chetler y auraient certainement une place de choix. En attendant, vous pouvez toujours en accrocher une paire dans votre salon et ça tombe bien, l’édition 2019 – 2020 est sublime ! Encombrant mais original, ce choix décoratif aura en revanche le mérite de nourrir la discussion à l’apéro, plus que vos vieilles photos de famille.
Et pour finir cette présentation en beauté, on vous laisse avec quelques images de Chris Benchetler à l’œuvre dans le backcountry. En vous souhaitant de trouver un spot aussi parfait et chargé de pow-pow pour vous faire plaisir cet hiver !
